Introduction:

On parle de biais d'échantillonnage lorsqu'un échantillon recueilli pour une étude ou une analyse ne représente pas fidèlement la population dont il est issu. La propagation de l'information, en particulier de la désinformation, devient particulièrement importante lors d'événements à fort impact tels que les pandémies, les catastrophes naturelles, les attaques terroristes et les périodes de transition politique (Zois Boukouvalas et Allison Shafer, 2023). Ce biais, qui se produit souvent lors de la collecte et de l'analyse des données, peut favoriser la désinformation, affectant ainsi la prise de décision, la communication, l'harmonie sociale et les marchés.

La mésinformation et la désinformation sont devenues des défis majeurs en Afrique de l'Ouest francophone, perturbant les paysages sociaux, politiques et économiques. La mésinformation désigne la diffusion involontaire de fausses informations ou d'informations inexactes, tandis que la désinformation est la création et la diffusion délibérées de fausses informations pour tromper les gens. La désinformation, caractérisée par la création et la distribution intentionnelles de fausses informations pour tromper et manipuler l'opinion publique, est souvent utilisée à des fins politiques ou de perturbation sociale. Historiquement, pendant la période coloniale, la diffusion de l'information était strictement contrôlée par les pouvoirs établis, visant soit à saper les récits dominants, soit à soutenir les luttes politiques. Cet héritage persiste aujourd'hui, favorisant des canaux de communication parallèles qui contribuent à deux écosystèmes de désinformation distincts : l'Afrique de l'Est anglophone et l'Afrique de l'Ouest francophone. Cet article examine les mécanismes par lesquels les fausses informations se propagent, leurs conséquences, les mesures de sécurité numérique nécessaires, et les efforts déployés pour les combattre au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Mali.

Alors que le monde est aux prises avec la nécessité de plus en plus pressante de lutter contre le changement climatique et les problèmes environnementaux, les campagnes de désinformation en ligne sont devenues un outil puissant pour manipuler la perspective publique, inspirant le scepticisme et diffusant de fausses informations.

La désinformation est devenue un problème très répandu en Afrique, l'essor des médias sociaux et de l'internet facilitant la diffusion de fausses informations. La désinformation peut nuire aux individus et aux communautés, créer des divisions sociales et politiques et saper la confiance du public dans les institutions et les dirigeants. Les ONG et les organisations caritatives en Afrique jouent un rôle crucial dans la lutte contre la désinformation, car elles sont souvent en première ligne dans les communautés et ont une perspective unique sur les défis et les possibilités de promouvoir la culture numérique et les compétences en matière de pensée critique.

Interférer avec des photos en fournissant un faux contexte ou en transmettant de fausses informations est l'une des formes les plus courantes de cheapfake de nos jours. Une légère manipulation suffit et le message que véhicule l'image peut être quadruple opposé.

Ce n'est qu'en se mobilisant à la base que les démocraties peuvent contrer la désinformation. Il est temps de vacciner les citoyens contre le poison de la guerre numérique.

La façon dont nous recherchons l'information en ligne est importante